Année : 2020
Durée : 1h11
Genre : Animation
Réalisé par : Aurel
Une production Les Films d’Ici Méditerranée
Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception.
Réalisateur : Aurel
Scénario, dialogues et adaptation : Jean-Louis Milesi
Musique originale : Sílvia Pérez Cruz
Producteur : Serge Lalou – Les Films d’Ici Méditerranée
Co-producteur : Jordi B. Oliva – Imagic Telecom & France 3 Cinéma
Productrice exécutive : Catherine Estèves – Les Films du Poisson Rouge
Studios d’animation coproducteurs : Les Films du Poisson Rouge – Lunanime – Promenons-nous dans les bois – Tchack – In Efecto – Les Fées Spéciales
Post-Production : French Kiss
Producteurs associés : Guilhem Pratz, Juan-Carlos Concha Riveros, Johan de Faria et Sébastien Deurdilly (Upside Films) et Les Films d’Ici
Partenaires institutionnels : La Région Occitanie, Le Mémorial du Camp de Rivesaltes, La Région Nouvelle-Aquitaine et le Département de la Charente, La Région Grand-Est, Le Centre National du Cinéma et de l’Image animée, la PROCIREP et l’ANGOA, La SACEM, la SOFICA Palatine Étoile 16, le Tax Shelter du gouvernement fédéral belge, Belga Production et Luminvest
En partenariat avec : La Revue Dessinée
Casting : Sergi López, Bruno Solo, David Marsais, Gérard Hernandez, Valérie Lemercier, Thomas Vdb, Sílvia Pérez Cruz, François Morel, Alain Cauchi, Sophia Aram, etc.
Distribution France : Dulac Distribution avec le soutien de la Fondation Gan à la diffusion
Vente à l’international : The Party Film Sales
Diffuseurs : France Télévisions – TV5MONDE
Avec le soutien de TV3 Catalunya
Aurel est un dessinateur de presse Français né en 1980, il travaille au quotidien Le Monde et au Canard Enchainé. Auteur de BD il a notamment publié une vingtaine d’ouvrages dont deux BD documentaires Clandestino (Ed Glénat) et La Menuiserie (Ed Futuropolis). Aurel a par ailleurs réalisé de nombreux reportages graphiques pour divers titres de la presse française.
En 2011 il a co-réalisé Octobre Noir son premier court-métrage avec Florence Corre pour le studio La Fabrique. Josep est son premier long métrage.
Jean-Louis Milesi est né en Italie, arrivé en France à 2 mois, à Paris à 27 ans, en Californie à 54 ans. Diplômé de Maternelle, il s’enfuit de la fac après quelques semaines. S’ensuivent pas mal de petits boulots qui lui permettent notamment de découvrir le cœur d’une centrale nucléaire du midi de la France, les paysages désertiques de la frontière Iran-Irak, les vapeurs capiteues des cuves à vin d’une cave coopérative… Monté à Paris pour essayer de faire du cinéma, il devient scénariste sans l’avoir vraiment désiré (il voulait juste écrire ses histoires à lui). Les films qu’il écrit pour (et avec) Robert Guédiguian connaissent un succès national et international. Parti en Californie pour un projet familial, cette terre qui tremble lui secoue les neurones, il en tombe de nouvelles idées : un premier long métrage américain Don’t Give Up The Ghost (écriture, réalisation, production, montage, acteur), un scénario : The Blood Remains The Same (qui sera réalisé par Pitof), un roman : Les Bottes de Clint Eastwood…
Dessinateur, designer et réalisateur, Juan Carlos Concha Riveros a participé à différents ateliers et séminaires sur la production audiovisuelle aux côtés de Patricio Guzmán, José Luis Guerin et Bigas Luna (entre autres). En 2000, il crée à Barcelone son studio d’animation Takingshape avec cinq artistes. En 2004, il intègre Apemanstudio. Il s’est impliqué en tant qu’animateur ou assistant-réalisateur sur des longs-métrages d’animation d’envergure tels que Mia Et Le Migou et L’Illusionniste. Il est à l’initiative du Festival colombien du film La Diaspora et dirige le Festival du Film d’animation Non Stop Barcelona Animation. Professeur d’animation, de dessin et de couleur, ainsi que tuteur de thèses dans différentes écoles de Barcelone, il dirige aussi des ateliers en Amazonie équatorienne, en Colombie, en France et à Barcelone.
Frédérick Chaillou est un dessinateur, réalisateur et storyboarder. Après avoir obtenu un diplôme d’assistant animateur aux Gobelins, il complète sa formation en participant à la Masterclass animation de Richard Williams en 2000 et à la Masterclass Story de Robert Mc Kee en 2006. Il occupe alors différents postes tels que premier assistant réalisateur sur Old Tom, animateur pour Corto Maltese, superviseur d’animation pour Zoo Lane ou encore lay-out posing pour la Mouette et le Chat. Aujourd’hui, Frédérick Chaillou travaille essentiellement comme réalisateur et storyboard tant pour des formats courts que pour des longs-métrages.
Après l’école Taller de Môsics et l’Escola Superior de Mâsica de Catalunya, c’est en 2001 que Sílvia Pérez Cruz donne ses premiers concerts à Barcelone. Pendant près de dix ans, elle s’essaie dans plusieurs groupes et s’adonne à différents styles de chants tels que le flamenco, le jazz, le folk ou encore les musiques traditionnelles d’Amérique du Sud.
En 2011 sa carrière prend un tournant et elle décide de mettre à profit son énergie pour des projets plus personnels.
Dans le cinéma, elle a également travaillé sur la bande originale du film Snowhite, réalisé par Pablo Berger, qui a remporté dix prix Goya dont celui de la meilleure chanson originale pour No te puedo encontrar interprété par Sílvia.
En avril 2014, elle édite Granada, un enregistrement de versions créé avec Raül Fernández Miró, qui a reçu un Golden Disc Award.
Sílvia a collaboré avec des artistes comme Hamilton de Holanda, Israel Galván, Joan Manel Serrat, Lluís Llach, Jorge Drexler, Gino Paoli ou encore Toquinho.
Étienne Jaxel-Truer est diplômé de l’Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg. Successivement architecte puis archéologue, il se passionne ensuite pour le cinéma et crée dans le Grand Est le studio d’animation EJT-labo et le label de production Promenons-nous dans les bois. Il fonde ensuite à Saint-Quirin le centre de résidences de l’Écriture à l’Image, actuellement dirigé par sa compagne Emine Seker.
Beaucoup de gens présument que Josep est un film documentaire. C’est logique, compte tenu du fait qu’Aurel se considère avant tout comme un journaliste. Ce projet a en effet démarré comme cela. C’est trois ans plus tard, lorsqu’Aurel et Serge Lalou, son producteur, se sont tournés vers le scénariste Jean-Louis Milesi, qu’ils ont décidé tous les trois d’en faire une fiction.
Néanmoins, le ciment de tout ça, explique Aurel, reste son approche journalistique. Aurel est un journaliste, qui fait des dessins dans des journaux et dont le métier est de décrire le réel. Il cite Sorj Chalandon, un confrère qui a travaillé à Libération et qui est aujourd’hui au Canard Enchaîné : « On ne suit pas un journaliste pour qu’il raconte ses états d’âme. S’il désire le faire, il peut passer par la fiction, en la nourrissant de son expérience de journaliste. »
L’idée que s’il y a un point de vue affirmé et une forme originale, cela qualifie un travail de créateur, que l’on oppose traditionnellement à un travail journalistique dit « objectif », concerne bien sûr aussi le film documentaire dit « d’auteur ». Mais si l’on rajoute des personnages qui n’ont jamais existé et si l’on décide de mettre un de ces personnages au cœur du récit, comme le gendarme dans Josep, alors ce n’est plus un film documentaire. A contrario, le film Valse avec Bachir (Ari Folman, 2008), qui suit également la réalité de près mais avec des personnages « réels », est encore dans le champ du documentaire bien qu’au premier abord, sa forme puisse laisser penser l’inverse.
Au-delà du débat documentaire / fiction, la clé du récit, le point de vue d’Aurel, c’est son obsession du dessin et son désir de faire voir cette histoire sous l’angle du dessin et du dessinateur. Lors de la rencontre d’Aurel avec Jean-Louis Milesi, futur scénariste du film, c’est ce que ce dernier a bien compris et c’est ce qui a rendu leur collaboration fructueuse.
Lorsqu’Aurel dessine pour son film Josep, il n’est plus journaliste. Lorsque Josep dessine dans le camp d’Argelès-sur-mer, il n’est plus journaliste non plus. Il est dans une interprétation personnelle des faits et il fait œuvre de création. Et quelle création ! Ses dessins sont à la fois descriptifs et symboliques, ses personnages semblent en dire beaucoup plus sur leur auteur et sur eux-mêmes qu’un « simple » dessin et il réussit à saisir notre imaginaire et à invoquer nos propres peurs et nos propres rancœurs. Les camps ont existé, Josep a existé, mais le sujet central du film c’est l’engagement par le dessin et jusqu’où le dessin peut aller pour témoigner et saisir rapidement.
Dans Josep, ce dessin est traité d’une manière particulière, qui est celle d’une forme frontière entre l’illustration et l’animation. Ce film fera probablement date pour cela. Un illustrateur doit tout dire au moment où il compose son image. Le métier de l’animateur n’est pas le même : il est un cinéaste, qui réfléchit en mouvement et en musique. Ce sont les entrées et sorties des personnages, leurs gestes et éventuellement leur évolution formelle, qui racontent l’histoire et qui transmettent les émotions. Ce sont aussi bien sûr le son et la musique, via les émotions et le rythme qu’ils imposent. Dans Josep, on passe de l’illustration au cinéma au gré du propos, de manière très inventive.
Lorsqu’on signale cela à Aurel, il répond de manière modeste : il affirme que le temps de préparation de l’animation lui est apparu insurmontable et qu’il a « juste » voulu aller plus vite, en faisant ce qu’il savait faire le mieux. Mais au-delà de cette modestie, ou grâce à cela, Josep nous offre une approche très originale et un style inédit.
En tant que dessinateur qui travaille sur des choses qui ne bougent pas, il y a une déperdition phénoménale de temps et d’énergie dans ce travail qui consiste à anticiper les mouvements du personnage. Pour moi, il y avait deux tiers d’énergie perdue. Ce qui m’importait c’était ce qu’un personnage faisait mais pas comment il allait le faire. Au-delà de ça, lorsque nous avons bossé sur la partie contemporaine du film avec de la « vraie » animation, j’ai compris cette part industrielle de fabrication d’un dessin animé. Mais j’ai très vite vu que ne maîtrisant pas les codes et compte tenu de la lourdeur du processus, je n’allais pas pouvoir gérer aussi finement que je le souhaitais ce que je voulais raconter à l’image. Pour cette partie contemporaine ce n’était pas grave, car je désirais quelque chose d’assez lisse, mais pour la partie mémorielle je sentais que ça risquait de m’échapper et de s’affadir. Je sentais que le poids du processus industriel allait l’emporter. J’ai donc fini par prendre la décision de revenir à ce que je savais faire, c’est à dire des images qui racontent quelque chose en elles-mêmes.
[…] Il s’avère qu’a posteriori j’ai constaté que ça cadrait parfaitement avec l’idée d’une mémoire à trous. Ce grand père n’avait pas la capacité de dérouler ses souvenirs comme un DVD et les choses venaient de manière erratique au gré de sa mémoire vieillissante. Et mon dessin a aussi fait sens dans ce cadre, en offrant des images instantanées de cette mémoire.
Il est intéressant en tout cas de constater que les gens se sont emparés très vite de cette idée de « dessiner la mémoire » et que cette analyse est devenue récurrente lorsqu’on parle de ce film.
Le scénario est une transcription écrite d’un film. Il expose les fondements de l’histoire, définit les caractéristiques du protagoniste, sa vie, son entourage, son environnement, sa situation. Il introduit le sujet de l’action et présente les circonstances dans lesquelles l’action va se dérouler. Il comprend également les dialogues et les indications techniques.
Une fois que l’histoire est construite, il faut définir et caractériser son ou ses personnages. On cherche les intentions que l’on veut donner aux personnages, aux objets, aux décors.
” Comment as-tu fait pour inventer le visuel des personnages en même temps que Jean-Louis Milesi inventait leur histoire ? Le visage du gendarme, Serge, par exemple, est-ce qu’il t’est venu tout de suite ?
Typiquement, le visage de Serge est une inspiration dont Jean-Louis m’a
parlé. Ce qu’il se passe, c’est que je dispose déjà de cette masse d’information,
de documents, et qu’ensuite on se met en quête d’un scénariste.
Une fois que Jean-Louis a accepté, je lui ai livré une grosse brouette de
documents avec tout ce qui m’intéressait. Je lui ai parlé également de cette
idée, qui n’était pas de moi, que l’intérêt de ce projet venait du fait qu’un
dessinateur raconte l’histoire d’un autre dessinateur.
À partir de ce moment-là, il nous envoie une V1 [Version 1 ou première
version] de scénario où il nous surprend tous, où l’on est tous en extase
devant son idée de faire tout jouer sur Serge, sur ce personnage dont on ne
sait rien. On sait juste qu’un flic a aidé Josep à sortir du camp. Et Jean-Louis
se dit : « Moi je ne peux pas me mettre dans la peau d’un dessinateur espagnol,
je ne peux pas me mettre dans la peau de Frida Kahlo, par contre je
peux me mettre dans la peau d’un Français moyen et me demander ce qu’un
gendarme aurait fait dans ces années-là. » C’est donc son idée de prendre
Serge comme narrateur de l’histoire. (…) “
Extrait de l’ouvrage « Josep, dans les coulisses du film »
Le story-board est une retranscription du scénario en images. Il représente des étapes clés de l’action à animer. Chaque image représente un plan du film dans un cadre précis et il est accompagné de diverses indications : durée du plan, bruitage, dialogue, action des personnages, mouvements de caméra, etc.
L’animatique est un montage qui donne vie au story-board. Il permet de caler les voix, fixer les timing, la maquette de la musique et les effets sonores, parfois encore en écriture.
Cette étape consiste à scanner puis à mettre en couleur numériquement tous les dessins composant le plan d’animation.
” L’histoire de la rencontre avec Sílvia est assez drôle, parce que j’ai demandé
à Jean-Louis d’intégrer dans le scénario une chanson qui revienne dans le
film plusieurs fois et qui serait in à l’image, c’est-à-dire que les personnages
l’entendraient aussi. La chanson serait jouée de différentes manières selon
les époques, selon les lieux dans lesquels on se trouve.
Un jour Jean-Louis m’envoie un lien et me dit : « Tiens, regarde, cette chanson
de Leonard Cohen, ça pourrait être ça. » C’est un texte de García Lorca et
une musique de Leonard Cohen donc forcément c’est anachronique, mais
ce n’est pas le plus important. Ça a du sens, vu que c’est l’adaptation d’un
poème de García Lorca. J’ai trouvé la chanson très belle [« Take This Waltz »,
adaptée du poème « Pequeño vals Vienès » de Federico García Lorca]. En
écoutant cette chanson, je commence à chercher des reprises pour la trouver
interprétée à plusieurs époques de l’histoire. Je connaissais Granada, l’album
de Sílvia Pérez Cruz, je l’avais trouvé génial et j’avais complètement oublié
qu’elle reprenait cette chanson. Et en comprenant cela je me suis dit que
c’était encore meilleur que l’originale, ce qui est rare avec Leonard Cohen
comme référence. Et je me suis dit : « Mais c’est ça, cette voix, cette guitare
électrique, le côté rêche, minimaliste mais suave, c’est exactement ça la
musique du film. “
Extrait de l’ouvrage « Josep, dans les coulisses du film »
Les voix sont toujours enregistrées avant l’animation afin que les images puissent être posées sur le son. Certaines retouches peuvent être nécessaires une fois l’animation réalisée.
” Pourquoi as-tu accepté de prêter ta voix à Josep ?
J’ai accepté parce que j’ai rencontré Aurel, et Aurel m’a raconté une histoire
merveilleuse, une idée trop belle. Cette histoire, celle d’un dessinateur qui
dessine sur un autre dessinateur et qui raconte finalement la vraie vie, ça me
parle particulièrement, personnellement, donc c’était facile d’accepter, c’est
un privilège d’être là.
Quel lien as-tu avec cet épisode de l’Histoire du peuple espagnol ?
Le lien que j’ai, je dirai que c’est le même lien que… même si on ne
veut pas, malgré nous, on a tous, en Espagne, même en Europe, mais en
Espagne, et particulièrement en Catalogne, on a tous un lien, forcément,
parce que c’est notre mémoire, c’est notre histoire, c’est de là d’où on
vient. Et en fait, si on est là où nous sommes actuellement, c’est bien parce
qu’on vient de cette histoire, de plein d’histoires comme celle de Josep,
donc je m’y reconnais beaucoup.
C’est la première fois que tu fais une voix pour de l’animation : comment as-tu
abordé cela ?
Oui, c’est la première fois et c’est particulier. Moi j’ai l’habitude de jouer
comme ça, en liberté, dans un décor, et là c’était dans un studio. Et en même
temps, ça donne beaucoup d’espace dans l’imaginaire, surtout quand on est
accompagné par Aurel qui nous inspire beaucoup. Et ça a été très drôle en
fait, c’était une idée très ludique d’imaginer un personnage vivant, mais en
étant enfermé dans un studio. On compte beaucoup sur le dessin.”
Extrait de l’ouvrage « Josep, dans les coulisses du film »
Réalisation : Fondation Gan pour le Cinéma
Musique : Todas las madres del mundo de Sílvia Pérez Cruz
À l’occasion des 80 ans de la Retirada, le cinéaste historien Vincent Marie revient sur les moments douloureux de la guerre d’Espagne. Le film livre un récit à travers l’analyse des oeuvres de Josep Bartoli, un dessinateur républicain espagnol qui a figé l’histoire à coups de crayon.
Pour son troisième film après Bulles d’exil et Là où poussent les coquelicots, le réalisateur explore à nouveau un sujet qui lui tient à cœur, liant les influences de l’Histoire sur l’Art.
C’est grâce à l’engagement de Georges Bartoli, commissaire d’exposition et neveu de Josep, et du dessinateur Aurel, réalisateur du film Josep (soutenu par la Région Occitanie et le Mémorial du Camp de Rivesaltes) que Bernice Bromberg, veuve de l’artiste, prend connaissance du lieu de mémoire.
À l’occasion de la sortie du film en salles, en septembre 2020, Bernice Bromberg annonce la donation au Mémorial. Il s’agit de l’acte fondateur de l’exposition qui est enrichie par les prêts des Archives municipales de Barcelone, de la Généralité de Catalogne, du Centre culturel de Terrassa et de Manel Canyameres et Joëlle Lemmens, collectionneurs privés.